dimanche 20 avril 2014

Sur l'air de la bohème

Je vous parle d'un temps, que les moins de mille ans, ne peuvent pas connaître,
L'Eglise en ce temps là...menait vers l'au-delà, jusqu'aux frontières de l'être
Et si l'humble pays, qui lui servait de nid, ne payait pas de mine,
On y trouvait l'salut, jusque dans la famine, et sans avoir rien lu.

Christianisme, Christianisme,
Ca voulait dire : tu es de Dieu
Christianisme, Christianisme
Nous ne péchions qu'un jour sur deux.

Dans les pays voisins, ils étaient quelques uns, à vivre dans l'erreur
Et bien que miséreux... avec le ventre creux, nous dissipions ces leurres
Nous ceignions nos épées, et apportions la paix, aux peuples infidèles
Juifs et protestants, païens, mahométans, s'en retournaient au ciel !

Christianisme, Christianisme,
Ca voulait dire : Christ est béni
Christianisme, Christianisme,
Et nous mangions du pain rassis

Parfois il arrivait, qu'un savant aviné, fasse tourner le monde
Fignolant le dessein... d'une vie sans lendemain, et sans Dieu à la ronde
Et quand des hérétiques, se trompaient de viatique, au sein de nos villages
Vite nous appelions, la sainte Inquisition, et nous tournions la page...

Christianisme, Christianisme
Ca voulait dire : on a mille ans
Christianisme, Christianisme
Et nous vivions, de l'air d'antan

Quand au hasard des livres, je suis à nouveau ivre, et que renaît la flamme
Je ne reconnais plus... ni l'église, ni Jésus, qui ont sauvé mon âme
Au sein du presbytère, je cherche Pater Noster, dont plus rien ne subsiste
Dans leur nouveau décor, les rites semblent tristes, les morts prêchent les morts.

Christianisme, Christianisme
On était vieux, on était fous
Christianisme, Christianisme
Ca ne veut plus rien dire du tout.

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